sábado, 8 de noviembre de 2014

FRANCIA: Comunicado concerniente a las divergencias con la OC-FR



Communiqué concernant nos divergences avec l’OCFR

Communiqué concernant nos divergences avec l’OCFR
Par un communiqué en date du 2 septembre 2014, l’OCFR a rendu compte des décisions prises lors de son 2ème congrès.
Ce communiqué aborde la question du processus d’unification en cours entre les maoïstes de l’Etat français. L’OCFR a décidé de se désengager de ce processus.
C’est sa décision, nous en prenons acte et nous ne polémiquerons pas stérilement là-dessus.
Néanmoins, il est important de rétablir quelques faits.
Des problèmes se sont effectivement posés dans le cadre de cette unification.
Cela est normal pour les maoïstes qui comprennent que ce n’est pas en taisant les différences qu’on les surmonte.
Les différentes parties maoïstes (PCmF, OCFR et militants inorganisés dans aucune de ces structures) engagées dans ce processus s’étaient d’ailleurs entendues sur la manière d’organiser le débat indispensable avant de procéder à un rassemblement dans un parti qualitativement supérieur.
Des commissions traitant les sujets les plus importants à nos yeux ont donc été constituées. Leur objectif était de confronter les idées pour éliminer les fausses et retenir les justes pour ensuite permettre au congrès de fondation de décider des positions de l’organisation.
Seulement, les membres de l’OCFR se sont très peu investis dans ces commissions.
Les divergences n’ont donc pas été traitées dans le cadre prévu.
Ont-elles pour autant disparu ? Bien sûr que non ! Elles ont donc persisté sous une autre forme, en l’occurrence les discussions informelles, les rumeurs et les attaques personnelles qui persistent et s’amplifient comme une fuite en avant.
Face à ces procédés, la direction provisoire a évoqué ce problème en réunion.
Les personnes concernées n’ont pas réussi à se saisir de cette occasion pour modifier leur comportement.
Dans le même temps, une section de l’OCFR décidait de poursuivre le processus d’unification tout en se retirant de cette organisation.
Les membres de la direction provisoire du processus, ceux originaires de l’OCFR compris, ont donc organisé une réunion exceptionnelle consacrée au problème de comportement.
Cette réunion n’a malheureusement pas pu aller à son terme suite à l’indiscipline d’un représentant de l’OCFR.
Les problèmes n’ont donc pas pu être résolus et le processus végétait. C’est pourquoi la majorité des membres de la direction provisoire a proposé l’organisation d’une session plénière en présence de tous les membres du processus tandis que l’OCFR voulait une réunion entre organisations excluant donc les autres camarades.
La majorité l’a emporté et la réunion plénière s’est donc tenue même si une partie de l’OCFR a préféré boycotter la réunion.
Cette réunion plénière a abouti à des résolutions et a ainsi permis de sortir de l’ornière et de relancer le processus d’unification. Suite à cette plénière, il a été demandé à l’OCFR de se prononcer sur les résolutions prises.
Il n’y a pas eu de réponses pendant 6 mois.
Considérant la situation de crise que subissent les masses populaires et donc le besoin pressant de les organiser autour d’un parti communiste, suffisamment de temps avait déjà été perdu. Il aurait en effet été criminel d’attendre une réponse qui n’est d’ailleurs même pas venue suite au congrès de l’OCFR.
Ainsi, malgré toutes nos tentatives de résolution des contradictions et face au peu de motivation de l’OCFR, le processus a continué avec notamment la réorganisation des commissions pour que le débat idéologique se poursuive en vue du congrès d’unification des maoïstes de l’Etat français.
Les discussions et échanges de pratiques menées depuis et actuellement renforcent les liens entre les camarades ainsi que l’organisation en train de naître et permettent d’avancer dans la résolution des conflits idéologiques.
De son côté, l’OCFR prend désormais comme guide le marxisme léninisme.
C’est un renoncement idéologique majeur que nous pensons être une erreur mais nous considérons aussi que l’important est la pratique et c’est elle notamment qui prouvera quelle était la voie juste pour mener le processus révolutionnaire.
Enfin, dans le communiqué de l’OCFR, il est question de « méthodes sexistes » que nous aurions utilisées. Contrairement aux marxistes léninistes, nous reconnaissons que les militants des organisations maoïstes sont aussi le produit d’une société sexiste. Ils peuvent en conséquence avoir des attitudes sexistes. Cependant l’organisation est là pour corriger ces comportements et promouvoir des rapports nouveaux entre les hommes et les femmes. Notre organisation a bien conscience de sa tâche en la matière et lutte en ce sens.
Néanmoins, il est erroné de prétendre que les problèmes rencontrés par le processus d’unification seraient la conséquence du sexisme.
Les calomnies n’y changeront rien.
Le processus d’unification des maoïstes de l’Etat français se poursuit. La richesse des Journées de Formation et de Rencontre organisées cet été en a montré la vigueur.
Maoïste de l’Etat français, rejoins-nous !
En avant, vers la révolution à travers la guerre populaire prolongée !
Bloc Rouge (unification des maoïstes)

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